Annoncé depuis quelques mois déjà, le très attendu hard fork implémenté par Monero à sa cryptomonnaie a été finalisé ce mois d’août. L’occasion pour les utilisateurs les plus assidus – mais aussi les plus récents – de faire la découverte de toutes nouvelles fonctionnalités. Des fonctionnalités justement prévues afin de mieux parachever la sécurité et l’anonymisation des transactions opérées en XMR.
En trois mois de développement, très précisément à compter du bloc 2 688 888, ce hard fork a ainsi constitué une mise à jour de premier plan pour le XMR. Une mise-à jour si importante que chacun y gagnera à comprendre ce qu’elle implique eu égard à ses aspects techniques.
Ce que le hard fork a apporté à Monero
Ce hard fork de premier plan a permis en tout premier lieu d’accroître considérablement la taillé d’un « anneau » Monero pour le faire passer d’une unité 11 à 16. Ce sont ces anneaux qui servent à protéger toutes les transactions opérées en Monero en « signant » la transaction. De la sorte, une toute nouvelle signature, plus complexe que la précédente, permet d’authentifier la transaction et de mieux garantir la sécurité de ce qui sera échangé.
Lire aussi : Parier son Monero avec Kryptosino : fiable ou arnaque ?
Aussi, cette mise à jour se sera attardé sur ce qu’il convient d’appeler « l’algorithme Bulletproofs ». Celui-ci permet alors d’accentuer la vitesse des échanges de tokens tout en compressant la taille des transactions de sorte à ne plus obstruer la blockchain. Des transactions qui, alors, ne font plus que 5 % à 7 % de leur volume original.
Il va de soi que le hard fork a aussi implémenté des améliorations de performance. Celles-ci ont alors été envisagées de sorte à réduire considérablement le temps de synchronisation d’un portefeuille XMR tout en y apportant davantage de corrections. Des corrections se rapportant notamment à sa sécurité, priorité de Monero avec la confidentialité.
Les futurs projets de Monero après le hard fork
À mesure que ses fonctionnalités se multiplient, se développent et se perfectionnent, Monero continue d’attirer le regard des autorités réglementaires cherchant à permettre les dérives des échanges anonymisés. Tout récemment, le Trésor Américain s’en est pris à Tornado Cash du fait que la cryptomonnaie était utilisée pour blanchir l’argent du crime organisé. Cet acte de l’administration américaine, allant jusqu’à l’arrestation d’un des développeurs de Tornado Cash, se veut un avertissement informel adressé à Monero.
On sait en effet qu’une prime de 625 000 dollars a été proposé à quiconque parviendrait à cracker le système de sécurité informatique de Monero. Un système aujourd’hui plus renforcé que jamais depuis la mise à jour du hard fork.
Plus Monero se perfectionne et plus il attire l’attention sur lui. Cependant, ses mises à jour permettent à ses fonctionnalités d’être parfaitement décentralisées, au point même de se soustraire à l’autorité étatique cherchant à mettre fin à ses transactions.
Le hard fork conçu en août n’était en réalité que la première étape présageant de futures améliorations. Celles-ci ne manqueront alors pas de faire de Monero la cryptomonnaie confidentielle par excellence.